Sujet: maël + y a des souffrances qui pèsent des tonnes Lun 29 Juil - 6:39
Brémont Maël Alexandre. you're never too young to dream big.
monsieur, PRÉNOM(S) : Maël Alexandre, Alexandre étant le nom de mon grand père, je le porte par obligation, je ne l'ai jamais connu, il est mort plusieurs années avant que je ne naisse... NOM : Brémont, le nom de ma mère car je n'ai connu mon père que bien longtemps après ma naissance. ÂGE : vingt-trois ans, presque un quart de ma vie est déjà passé... DATE DE NAISSANCE : cinq mars 1990. ORIGINES : françaises pure souche. LIEU DE NAISSANCE : paris, la plus belle ville du monde. CARACTÈRE : je le trouve réfléchi; calme; patient, altruiste, attentionné ; je pense que j'ai de l'humour aussi, je suis optimiste, sensible - peut être trop- mais je peux aussi être têtu, possessif et très rancunier. GROUPE : so far gone. POURQUOI CHOISIR CE GROUPE ? je suis né en france et je suis arrivé à la Nouvelle Orléans il y a cinq ans. je pense m'y être bien intégré d'ailleurs.
questionnaire, ►VOUS HABITEZ seul(e) en couple en colocation en famille ►VOUS ETES ACTUELLEMENT étudiant ▹ écrire ici les activités pratiquées, l'emploi et/ou les études en cours salarié ▹ infirmier, il envisage de refaire des études pour devenir pédiatre. sans activité
biographie, La partie histoire de votre personnage. Dans ce texte on devra reconnaître son caractère et sa vie. Cette partie peut-être rédigée sous forme d'anecdotes, de journal intime, de rp ou autres. En tout cas elle devra faire 20 lignes minimum. La partie histoire de votre personnage. Dans ce texte on devra reconnaître son caractère et sa vie. Cette partie peut-être rédigée sous forme d'anecdotes, de journal intime, de rp ou autres. En tout cas elle devra faire 20 lignes minimum. La partie histoire de votre personnage. Dans ce texte on devra reconnaître son caractère et sa vie. Cette partie peut-être rédigée sous forme d'anecdotes, de journal intime, de rp ou autres. En tout cas elle devra faire 20 lignes minimum. La partie histoire de votre personnage. Dans ce texte on devra reconnaître son caractère et sa vie. Cette partie peut-être rédigée sous forme d'anecdotes, de journal intime, de rp ou autres. En tout cas elle devra faire 20 lignes minimum. La partie histoire de votre personnage. Dans ce texte on devra reconnaître son caractère et sa vie. Cette partie peut-être rédigée sous forme d'anecdotes, de journal intime, de rp ou autres. En tout cas elle devra faire 20 lignes minimum.
Dernière édition par Maël A. Brémont le Jeu 1 Aoû - 15:10, édité 3 fois
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Sujet: Re: maël + y a des souffrances qui pèsent des tonnes Lun 29 Juil - 14:29
« Maman, maman, je peux descendre aller jouer avec Ambre ? S'teu plait s'teu plait ! » Je me plantais devant elle, comme d'habitude, faisant mes petits yeux de chat potté. Elle allait dire oui, je le savais. Surtout que je n'allais pas loin, j'avais seulement un petit étage à descendre. Descendre pour aller la rejoindre. Elle, c'était Ambre, ma voisine. Du haut de mes neuf ans, je savais déjà que je finirais ma vie avec. Ce n'était pas utopique, c'était réel, je le savais. Elle a toujours habité dans le même immeuble que nous, j'ai toujours été dans sa classe que ce soit à la maternelle comme à l'école primaire. On s'est toujours tenu la main dans les couloirs. Bref, c'est mon amoureuse, et ça maman le savait bien. « Allez, file mais rentre avant 19 heu... » La porte était déjà fermée avant qu'elle n'ait fini sa phrase. Je toquais deux coups rapides puis trois, plus longs à la porte de son appartement, c'était notre code. [...] « Dis Maël, on joue au docteur ? Toi le docteur et moi la patiente t'es d'accord ? » Elle ne me laisse pas le temps de répondre car elle sait que je dirais oui, après tout, je suis son amoureux, elle l'a dit à la maitresse, et puis je lui repète toujours que je veux devenir un grand médecin. Ambre va donc chercher les affaires de sa mère qu'elle range dans une armoire dans la salle de bain et revient avec tout ça dans sa chambre où nous avions l'habitude de jouer, comme des enfants. « Mais Ambre, tu n'es même pas blessée, je ne peux pas te soigner ! » Elle fait sa petite mine boudeuse puis ses yeux s'illumine et elle fonce à la cuisine en revenant avec les ciseaux tout pointus du tiroir de la cuisine, celui qu'elle n'a pas le droit d'ouvrir. Avant que je n'ai le temps de faire quelque chose, elle attrape les ciseaux de sa main droite, découvre l'épaule de son t-shirt et se fait une entaille dans toute l'épaule qui se vide presque immédiatement de son sang. « Maël, j'ai mal... soigne moi vite. »
Dix ans étaient passés depuis cet incident. La seule trace qu'il en restait était la petite cicatrice en forme de lune sur l'épaule d'Ambre. Au fil des années, le temps passé ensemble prouvait bien qu'on s'aimait. Et qu'on s'aime toujours. Au collège, puis au lycée, on a toujours été ensemble. C'était l'amour fou, fusionnel comme dans les contes de fées. On a fait le grand pas à seize ans. Et c'était magique. C'est tout naturellement qu'on a décidé de s'octroyer une année sabatique après le bac pour vivre un peu hors du cocon familial. On avait décidé qu'après celle ci, je commencerais mes études de médecine et elle des études d'avocate. On est donc partis au lendemain des résultats du bac en Amérique, à la Nouvelle Orléans. Pourquoi ? Et bien on était tous les deux attirés par cette ville, autant par le mélange de cultures que par le paysage. On a loué un petit appartement où l'on se sentait bien et on a exploré la région, rencontré du monde. Tout s'est bien passé pendant deux mois. Mais les choses on finies par mal tourner. « Bon Ambre après le lac, je t'ai prévu une petite surprise. » On était sur une route, pour aller pic-niquer autour d'un lac que nous avait conseillé la gérante de l'épicerie en face de notre appartement. Il y a des arbres et on peut même si baigner nous avait elle dit. Je conduisais, je regardais la route tout en jetant de petits coups d'œil à Ambre. Elle souriait. Qu'est ce qu'elle était belle quand elle souriait... Je lui préparais la plus belle des surprises qu'une femme pouvait espèrer. Et cela tenait dans une petite boîte dans ma poche. J'avais déjà prévu mon coup avant de partir à Paris, mais je ne pouvais plus attendre, je voulais tellement connaitre sa réaction. On était jeunes certes, mais on savait qu'on était des âmes sœurs, que rien ne pourrait nous séparer. Enfin c'est ce que je croyais. « Je peux essayer de deviner ? Je devine toujours d'habitude ! » J'eus un petit rire, je tournais le volant pour m'engager sur une petite route à droite et tout d'un coup tout devint noir, plus rien. [...] Bip. Bip. Bip. Tel était le bruit du moniteur quand je me suis réveillé. J'étais dans une chambre d'hôpital. Qu'est ce que je faisais là ? Une douleur à la nuque me foudroya et je fus obligée de reposer ma tête sur l'oreiller. J'avais une jambe dans le platre, les bras couverts de contusions, des perfu... « Ambre ! » J'avais crié. J'avais peur surtout. Mon cri rameuta plusieurs infirmières. « Monsieur, monsieur, calmez vous. » Mais moi je ne voulais pas me calmer. Je décrochais mes perfusions, insensible à la douleur puis me leva tant bien que mal sous l'œil des infirmières effarées. Je clopinais du fait de ma jambe cassée, poussant les infirmières. « Où est elle ? Où ? Je veux la voir. Ambre ? Ambre, où es-tu ? » Je haletais, comme dans un état second, je poussais les portes de toutes les chambres à sa recherche. Jusqu'à ce que je pousse la chambre 233. La porte que je n'aurais jamais du pousser. Ambre était allongée sur le lit, avec un tuyau dans la bouche. Un médecin poussa la porte, sûrement ameuté par la troupe d'infirmières. « Elle est dans un profond coma. On ne sait pas si elle se réveillera un jour. » Il avait dit ça comme ça. Comme si de rien n'était. Comme si cela n'était pas important. Et cela me mis dans une rage folle. Je m'effondrais sur le sol, tapant sur le lit, pleurant toutes les larmes de mon corps. Pourquoi elle ? Pourquoi ? Qu'est ce qu'on a mérité pour ça ? Qu'est ce que j'ai fait pour avoir ça ? Je fermais les yeux comme si ce n'était qu'un mauvais rêve mais non, rien ne se passait. Je me suis alors tournée vers elle, attrapant sa main. « Ambre, je t'en prie réveille toi. Ambre, s'il te plait, ne m'abandonne pas... » J'ai passé toute la soirée à son chevet, la main serrée sur la petit boite toujours dans ma poche. Comme si cela pouvait m'aider à tenir le choc.
Quatre ans étaient passés depuis l'accident. Je sais désormais ce qui s'est passé. Alors que j'allais tourné, un chauffard nous a percuté et envoyé dans le ravin. Il n'était pas mort dans l'accident, lui n'avait même eu aucune séquelle. Si je le rencontrais, je l'étriperais. Il était responsable de mon malheur. Je passais tous les jours dans sa chambre, la voir, toujours avec la petite boîte dans ma poche, au cas où. Mais à vrai dire j'avais un peu perdu espoir. Grace au soutien de certaines infirmières, j'ai réussi à me relever, à reprendre le cour d'une vie à peu près normale. A défaut de repartir en France, j'ai entamé des études d'infirmier dans l'hôpital de la Nouvelle Orléans, pour pouvoir être auprès d'elle. Fini le rêve de grand pédiatre. Je m'apprête à pousser comme tous les soirs la porte de la chambre 233, une rose à la main, une par jour que je dépose dans un vase qui se remplit au fur et à mesure des jours. Mais ce soir, il régnait une atmosphère particulière devant la chambre. Et même dans la chambre. Je lâchais ma rose sur le sol et courrait pour atteindre le lit. Ambre était redressée, consciente, une pluie de médecin à ses côtés. Je n'en croyais pas mes yeux. Les larmes montèrent immédiatement à mes yeux et aucun son ne réussit à sortir de ma bouche. Les yeux d'Ambre me fixaient et je vis ses sourcils se froncer. « Qui.. qui êtes vous ? » Non, non. Ce n'était pas possible. Mais si, je le savais que c'était possbile. Les longs comas pouvaient entrainer des pertes de mémoire. Et même un oubli total de sa vie d'avant. Comment pouvait-elle m'avoir oubliée ? Après ces quatre années à l'attendre, le sort s'acharnait sur nous. Pourquoi nous ?