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 The way you grab me must wanna get nasty [Nate & Heaven]

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Heaven E. Hopkins

Heaven E. Hopkins


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MessageSujet: The way you grab me must wanna get nasty [Nate & Heaven]   The way you grab me must wanna get nasty [Nate & Heaven] EmptyJeu 8 Aoû - 23:07


Nate & Heaven
The way you grab me must wanna get nasty

Je suis épuisée, dans le genre bien loin de la fatigue passagère ou du coup de barre. Non, je suis vraiment lessivée, et pour cause, j’ai certainement passé le week-end le plus éprouvant de toute ma vie. A vrai dire, j’ai beau me repasser tout ce qui s’est passé ces deux derniers deux jours dans ma tête, je n’arrive même pas à réaliser que de tels trucs ce soient produits. Ça a commencé samedi quand les parents se sont tirés en week-end. La matinée s’est passée sans encombre. La journée aussi d’ailleurs. Oui, tout a commencé à partir en vrille dès la seconde où Keegan est rentré. Mais pour une fois je ne peux pas le blâmer. Je l’ai cherché. Encore plus que d’habitude. Oui, je dois reconnaître que sur ce coup-là, je l’ai vraiment fait chié au-delà de l’imaginable, mais au moins j’avais obtenu de lui ce que je voulais qu’il arrête de me fuir. Qu’il redevienne le Keegan que je connaisse sans regards fuyants ni ton détaché. Oui, j’avais eu ce que je voulais. Et même plus, car alors qu’au terme de nos échanges houleux je m’étais enfermée dans la salle de bain, pour la première fois depuis que nous étions devenus frères et sœurs, Keegan s’était penché vers moi. Et bien qu’il m’ait assuré que je le faisais chier, je n’avais pas rêvé, il m’avait bel et bien prise dans ses bras. Et moi en bonne conne que je suis, j’avais osé penser que ça lui donnait un petit côté… « Sympathique ». Il avait beau m’avoir juré deux minutes plus tard que puisque je voulais retrouver le méchant Keegan, il serait bien pire qu’avant, je crois qu’au fond je ne l’avais pas cru. Pas assez pour prendre sérieusement ses menaces. Pourtant, dès le lendemain il s’était mis à exécution : après avoir ramené chez nous sa meilleure amie qui soit dit en passant se trouve être la fille la plus insupportable du monde, il avait fallu qu’il me traite comme une bonne, qu’il me blesse dans la cuisine même si cela était involontaire. Mais ce qui me troublait plus que tout n’avait rien à voir avec tout ça.

Je n’en avais rien à foutre de ses insultes, de ses coups, de ses gaffes, et de ses remarques machistes. Non, ce qui restait gravé avec hargne dans mon esprit, c’était le souvenir de sa bouche prenant mon doigt ensanglanté entre ses lèvres, de son regard si profond, de cette manière qu’il avait eu de me plaquer au mur en faisant mine de vouloir m’… Merde mais ce type était complétement dérangé ! Pourquoi avait-il fallu qu’il fasse un truc pareil ? Et surtout, pourquoi avait-il fallu qu’il m’humilie de la sorte ? A bien y réfléchir, je crois qu’il aurait plus simple pour nous deux qu’il m’embrasse vraiment. Même si ça aurait gerbant, je me serai contenté de lui foutre ma main dans la gueule avant de m’enfermer dans ma chambre, mais non. Lui avait choisi de faire passer ma propre sympathie, si récemment naquis, pour de la faiblesse, m’avait humiliée comme si j’avais été l’une de ses poules toute prête à recevoir ce qu’il voudrait bien donner. Et même si désormais je m’en rongeais les sangs, je devais admettre qu’une part de moi n’avait toujours pas digéré cet épisode. J’aurai voulu mourir sur le coup plutôt que de devoir affronter son rire moqueur et son regard tellement méprisant ! Mais finalement, comme toujours, j’étais la pire. La plus méchante. La plus vicieuse, car je ne m’étais pas contentée de le traiter de monstre dénué de toute humanité et de toute gentillesse. J’avais également sous-entendu clairement que sa mère, morte dans un accident lorsqu’il était petit, s’était peut être foutue en l’air à cause de lui. Et bon sang, je me demande encore comment un truc aussi affreux a pu franchir mes lèvres là où cela n’avait jamais frôlé mon esprit. C’était… Putain je ne pensais pas qu’il puisse exister des mots plus douloureux que ceux que je venais de lui sortir, et pourtant je les avais bel et bien dits. De ce fait, lorsque de toute sa rage Keegan m’avait enfermé puis avait volé les photos de mon père, complètement abattue je m’étais résignée à faire ce qu’il m’ordonnait. Car c’était bien là sa condition si je ne voulais pas que ces clichés que je gardais secrètement depuis des années ne tombent entre les mains de ma mère avant de finir brûlés : désormais, quoi qu’il demande, à n’importe quelle heure de n’importe quel moment, je devrais lui obéir.

Et bien qu’en vue de l’esprit tordu de Keegan, l’idée me révulsait, je devais aussi admettre que quelque part je l’avais bien cherché. Si je n’avais pas un si mauvais fond, si je n’avais pas tenté de le blesser si durement, nous n’en serions pas là. Ni lui. Ni moi. Quelques heures après tout ça, nos parents étaient rentrés. Je ne sais pas ce que faisait Keegan : après lui avoir juré que je me pliais à sa volonté, ce dernier était remonté sans me décrocher un mot. Quant à moi, c’est les yeux grands ouverts que je passais la nuit à me torturer depuis la pénombre de ma propre chambre.

Je me demandais si Keegan était vraiment sérieux avec son histoire de chantage. Bien sûr, je ne doutais pas qu’il ait pu mettre la main sur mes photos, car en effet, l’idée d’un bluff m’avait traversé l’esprit mais il m’avait suffi d’un rapide coup d’œil dans ma chambre pour découvrir qu’il avait vraiment mis la main dessus, mais désormais, je vivais la boule au ventre dans l’attente de l’un de ses caprices. Par « chance », mes cours commençaient assez tôt ce matin pour que je puisse courir vers la fac sans le croiser. Par ailleurs, je ne cessais de reculer l’échéance car je n’avais absolument aucune envie de lui laisser entrevoir la nuit blanche que j’avais passée, et que je tentais de rattraper tant bien que mal en somnolant durant l’amphi.

Seize heures. Le dos et la nuque entièrement courbaturés je m’étire longuement contre le bureau portant mes feuilles vierges de toutes notes. Je jette un œil furtif à mon portable. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. Je m’apprête à ranger le téléphone quand soudain, l’icône sur l’écran tactile m’alerte de l’arrivée d’un SMS. J’ai le cœur qui se met à cogner comme un fou, m’obligeant à fermer les yeux pour me calmer. Je reste presque un quart d’heure comme ça dans l’enceinte d’un amphi désormais vide, jusqu’à ce que, dans un souffle, je ne déverrouille l’écran pour y découvrir l’expéditeur du message. Nate. Un large sourire se dessine enfin sur mon visage tandis qu’en trente secondes je suis déjà hors de la salle. Il m’attendait en voiture à la sortie, mais n’ayant pas de réponse s’est contenté de rentrer sans moi. Son message se construit pourtant comme une invitation à le rejoindre que je prends sans l’once d’une hésitation. Après tout, je crois que je n’ai jamais eu autant besoin de lui.

Retrouvant Gwen dehors, je la laisse me déposer devant l’immeuble de Nate tout en supportant à nouveau ses petits pics dans lesquelles elle ne cesse de me harceler d’officialiser avec lui. Evidemment, depuis qu’elle sort avec Echo’, elle ne peut plus comprendre pour quelle raison sa bonne entremetteuse se refuse à avoir un « copain officiel ». J’y peut rien, je crois pas en l’amour. J’y ai même jamais cru. Je suis pourtant loin d’être une dégénérée asociale et dénuée de sentiments, non, c’est juste que j’ai ma façon de voir les choses. Et que Nate accepte ça. Pourquoi devrait-on se cantonner à un statut social. J’aime être avec lui, ses gestes me prouvent qu’il aime être avec moi. Ça s’arrête là. Pas besoin de plus. De ce fait lorsqu’après avoir sonné, son visage apparaît enfin à mes yeux, c’est plus vive que jamais que j’entoure son cou de mes bras et l’embrasse langoureusement.

Il va sûrement trouver ça bizarre : je ne suis jamais comme ça. D’ailleurs en temps normal, nous ne commençons jamais comme ça, et je le laisse toujours faire le premier pas, paraît que ça flatte les hommes ce genre de choses. Et Nate mérite plus que n’importe qui au monde d’être flatté. Enfin bref, pour l’instant le flatter est le cadet de mes soucis, je veux juste oublier. Oublier tout ce qui s’est passé ce week-end. Que lui m’aide à oublier. Je sais bien qu’il va se poser des questions, mais tant qu’il ne me les pose pas, ça me va très bien. Manquant de souffle je me détache enfin de lui avant de lui lancer d’une voix faussement pleine de reproches :


« Je pensais que tu aurais la délicatesse de m’attendre avant de rentrer ! »    

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Dernière édition par Heaven E. Hopkins le Lun 12 Aoû - 13:33, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: The way you grab me must wanna get nasty [Nate & Heaven]   The way you grab me must wanna get nasty [Nate & Heaven] EmptyVen 9 Aoû - 20:32


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You're my impossible girl.

7h15. J'arrêtais le réveil de mon portable tant bien que mal, un œil ouvert, l'autre encore plongé dans le pays des rêves. Je m'étirais longuement, repensant au week end que je venais de passer. Un collègue de l'agence voulait m'emmener sortir samedi soir, entre mecs, comme il disait. Je n'étais pas vraiment emballé, mais je me décidais quand même à le suivre. On avait commencé la soirée dans un bar banché du quartier chic. Célibataire endurci et véritable Don Juan, il avait commencé sa partie de chasse, m'encourageant à faire de même. J'avais beau lui répéter que les compagnies futiles d'un soir ne m'intéressaient que très peu, ayant tout ce dont j'avais besoin et envie dans ce domaine avec Heaven, il s'entêtait. Il ne supportait tout simplement pas Heaven, et considérait qu'elle se foutait totalement de ma gueule, qu'elle me manipulait et me tenait par les couilles. Ce qu'il n'avait pas l'air de comprendre, c'était que la situation nous convenait à tous les deux, et que je n'en voulais ni plus, ni moins. Mais bon, j'étais là pour passer une bonne soirée. Je le suivais alors dans son jeu, m'amusant plus à lui pourrir ses coups plutôt qu'autre chose, et enchaînant les shooters à une vitesse peu raisonnable. Au moment d'entrer en boîte, on était tous les deux déjà ivres, et c'est bien grâce à notre carte de l'agence que les deux videurs ont accepté de nous laisser rentrer malgré tout. Emporté par l'ivresse et l'euphorie du moment, je laissais une fille se frotter à moi en dansant toute la nuit. Une ou deux autres tentèrent de s'approcher mais je crus voir la première intéressée les envoyer ballader. Je ne savais jamais trop comment gérer ce genre de situations et m'en amusait plus qu'autre chose. Au moment de partir, elle m'avait embrasser. De façon assez maladroite et chiante. Je lui ai gentiment fait comprendre qu'elle pouvait rentrer chez elle ce soir, elle m'a giflé, et mon collègue, la bras enroulé autour d'une blonde, se gaussait gorge déployée de la situation. Je m'étais réveillé le lendemain avec la gueule de bios de l'année, et avais passé la journée à me droguer de Doliprane emmitouflé sous ma couette. Requinqué, j'étais en pleine forme pour commencer cette nouvelle semaine.

Une fois arrivé sur le campus, la journée fila à grande vitesse. Et c'était tant mieux. Ce soir, j'espérais voir Heaven, ma Heaven, et j'avais hâte. Je ne l'avais pas vu du week-end, et sa présence me manquait. Et clairement, j'avais la dalle. J'avais terriblement envie d'elle, dans tous les sens du terme. Lorsque la fin de la journée arriva enfin, je regagnai ma voiture garée sur la parking, alla me placer à la sortie de son bâtiment comme à mon habitude, et j'attendis. 10, 15, 30 minutes. Bon, madame Heaven prenait son temps. Je lui envoyais un texto rapidement, précisant que j'étais rentré chez moi, elle saurait donc où me trouver. Chez moi, je m'affalais dans mon canapé, contemplant l'immensité ridicule de mon appartement. Mes parents m'auront au moins donné ça : l'argent. Je m'allumais une cigarette, savourant cet instant de calme. Au moment même où j'écrasais ma cigarette dans le cendrier, j'entendis sonner à ma porte. Un sourire immédiat apparut sur mes lèvres. Heaven. Je savais que c'était elle. A peine lui avais-je ouvert la porte qu'elle se jetais sur moi, les bras enroulés autour de mon cou, et m'embrassais avec passion. Wow. C'était on ne peut plus inhabituel. Mais agréable. Passé l'instant de surprise, je répondais enfin à son baiser, enlaçant sa taille de mes mains. Se détachant de moi, elle me souffla, de sa voix pleine de « reproches » que je ne l'avais pas attendu. Je roulais des yeux et, l'attrapant par la taille d'une main je l'attirais un peu plus à l'intérieur de l'appartement, refermais la porte derrière elle de ma main libre et la plaquais ensuite doucement contre celle-ci. Je plantais un regard réprobateur dans le sien et répondait :


« Et je pensais que tu aurais la délicatesse de m'envoyer un message avant de me faire poireauter une demi heure ! »

Je lui donnais une petite pichenette dans le nez, et lui souriait, amusé. Et soulagé. J'avais attendu ce moment toute la journée. Il n'y avait qu'avec elle que je me sentais véritablement détendu, et ne pas la voir du week end m'avait terriblement frustré. Sans compter que je ne savais pas ce qu'elle avait fait, ni avec qui, et que ça me rendait fou. Je plongeais mon visage dans son cou pour y déposer un baiser, et ma main encore sur sa taille glissa vers ses fesses. Oui, bon, son baiser langoureux avait éveillé mon appétit. Je glissais alors à son oreille.

« Tu m'as manqué ce week end darling. »

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MessageSujet: Re: The way you grab me must wanna get nasty [Nate & Heaven]   The way you grab me must wanna get nasty [Nate & Heaven] EmptyLun 12 Aoû - 9:53


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The way you grab me must wanna get nasty

Un pas de plus dans l'appartement. Désormais pressée entre la porte close et le corps de Nate, je savourais la chaleur de sa présence, la passion de son baiser qu'il me rendait, en même temps que le son taquin de sa voix me répondant que lui s'attendait au moins à ce que je lui envoie un message salvateur qui lui aurait évité de poireauter devant mon bâtiment. Un point pour lui : je n'avais pas pour habitude de le laisser sans nouvelle dans ce genre de situation. En même temps, à dire vrai, ces derniers temps je ne faisais pas grand chose qui ait déjà été dans mes habitudes. Et cette seule pensée me ramena en un éclair aux souvenirs de ce week-end : aux bras de Keegan me pressant contre son corps, à sa voix chaude me jurant que désormais il serai plus détestable que jamais, à l'étrange sentiment qui m'avait poussés à croire le lendemain que désormais je pouvais l'approcher sans risque, et surtout, à la culpabilité étouffante qui resserrait son étau sur moi jusqu'à me pousser à lui jurer que comme il le souhaitait, désormais, je ferai tout ce qu'il voudrait que je fasse... Que... Non ! Non, non, et non ! Putain de connard de merde ! Mais qu'il se tire de ma tête ! Bon sang, je n'allais certainement pas le laisser me pourrir jusque dans mes moments d'intimité avec Nate, ça il en était hors de question ! Qu'il aille se faire foutre avec ses ordres : je regrettai assez mes mots comme ça, je n'avais rien à lui prouver, et je n'allais certainement pas devenir son esclave attitrée pour de simples mots balancés sans réfléchir !

Pourtant, dès que je me remémorais les mots en question, je me sentais de nouveau tellement mal, tellement mauvaise qu'une punition me semblait inévitable. Tant pour le défouler que pour effacer ma propre honte. J'avais certainement besoin de cela comme d'une rédemption, comme pour effacer ma « dette » envers lui. Soudain, je sursaute en entendant la voix suave de Nate me dire que je lui ai manqué ce week-end. Putain mais où étais-je partie durant tout le temps qu'il me touchait ? Tandis que ma conscience me renvoie l'image de Keegan en pleine face, pour toute réponse, c'est plus fébrile que jamais que je sens le désir de Nate se presser contre moi, et que je lui réponds d'un court et peu convaincant.


« Toi aussi ».

A cet instant je crois que je n'ai jamais autant détesté celui qui me fait office de demi-frère, car trop présent dans ma tête, voilà que ce dernier en vient à me gâcher mon propre plaisir, mon seul moment de bonheur. Que sa présence éteint ma voix qui devrait être enjouée. Je sens mon excitation d'avoir retrouver Nate redescendre aussi vite qu'elle n'est montée et tout cela pour la simple et bonne raison que mon esprit n'en finit plus de se torturer à cause de ce qu'il s'est passé ces deux derniers jours. J'en viens à me demander si je ne ferai pas mieux de tout dire à Nate, histoire de me libérer un peu, et de me détendre en entendant mon amant dire qu'il va aller le détruire une bonne fois pour toute. Ça pour sûr, si Nate l'apprenait, je ne donnerai pas cher de ce pauvre Scalabrini : depuis le temps que l'un et l'autre se cherchent une bonne raison de se mettre dessus... Mais je finis par balayer d'un revers de main cette idée. On a vraiment pas besoin de ça en plus, et surtout, après ce que j'ai fais encaissé à Keegan, lui envoyer mon meilleur ami tout prêt à le démonter ne serait vraiment pas classe. Oui, on peut même dire que ce serait le comportement le plus dégueulasse qui soit, et si j'essaye de me racheter auprès de lui, ce n'est pas pour mieux le planter par derrière.

Tant pis, je vais devoir m'y faire. Et puis, ça reste Keegan : vu son niveau, au pire des cas il me demandera de porter son sac pour lui, de lui faire ses devoirs, et de lui apporter son café à toute heure. C'est chiant mais j'y survivrai. A sa place j'aurai fait bien pire. Je fais toujours pire. La bouche avide de Nate s'en revient alors à mon cou, à cette partie la plus sensible de mon corps, celle qui, dès lors que ses dents viennent la prendre, me fait pousser un gémissement qui efface tout le reste. Je suis de nouveau avec lui. Je suis de nouveau bien. Tandis que la main de Nate toujours sous mes reins me presse un peu plus contre lui, je lui offre l'impulsion désirée et me retrouve désormais plus près de lui que jamais, bassin contre bassin, mes jambes enroulées autour de sa taille. Passant mes mains dans sa chevelure dorée, je lui impose de relever la tête pour capturer de nouveau sa bouche que je dévore littéralement. Son odeur, son touché. Cet homme met tous mes sens en alerte dès lors que je suis avec lui. Vraiment avec lui. J'ai le corps en feu, l'envie de le sentir au plus profond de moi et que cela ne s'arrête jamais. Gwen a raison et utilise le bon terme quand elle me dit que je suis folle de lui. C’en est presque viscéral : lui et seulement lui, voilà ce que me dictes tout mon être. De ce fait, c'est le souffle court que, mes ongles logés dans ses reins, une main m'accrochant toujours à ses larges épaules, ma voix vient lui souffler :


« J'ai envie de toi Nate Gardner »


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MessageSujet: Re: The way you grab me must wanna get nasty [Nate & Heaven]   The way you grab me must wanna get nasty [Nate & Heaven] EmptyMer 14 Aoû - 18:02


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Je n'aimais pas la façon dont elle lâcha ce « Toi aussi. ». Il sonnait mal, un peu comme deux vieux amants, qui se diraient je t'aime moi non plus. Ca ne ressemblait pas au ton chaud et moelleux avec lequel elle s'adressait à moi d'habitude. Non, ça sonnait distrait, absent. Encore plongé dans son cou, je fronçais les sourcils. Heaven n'étais jamais distraite en ma présence, jamais, sauf lorsqu'elle était vraiment contrariée. Contrariée au point de penser à ses problèmes pendant nos moments d'intimité. Et je n'aimais pas ça. Je n'aimais pas ça pour deux raisons La première était tout simplement que Heaven n'était dans mes bras qu'à moitié, l'autre étant perdu ailleurs dans sa tête à se torturer. La deuxième était que la source de ses contrariétés étaient souvent du à quelqu'un, et ce quelqu'un était souvent son abrutis de demi-frère.

Lorsque mes mains dégringolèrent en direction de son postérieur, je crus la sentir revenir à moi. Elle était à nouveau là, tout entière me semblait-il cette fois. Je sentis ses doigts fins s'enrouler autour de mes cheveux dans ma nuque, et tirer dessus afin de me faire relever la tête,a fin de trouver mes lèvres. Ses jambes s'enroulèrent autour de ma taille. Oui, elle est vraiment là cette fois. Je sentais ses lèvres contre les miennes, mais son aussi son âme contre la mienne. Et c'était bon. J'avais la libido d'un ours en chaleur, et n'ayant pas vu Heaven du week end, à ce simple contact intime je pus sentir mon entrejambe commencer à se sentir à l’étroit dans mon jean.Bon Dieu, dire que j'étais accroc à cette fille était peu dire. Elle savait m'apaiser comme me sortir de mes gonds, et ce, comme personne d'autre n'en était capable. C'est comme si chacune de ses actions, chacune de ses parole était directement reliée à mon système nerveux. Et les derniers mots qu'elle prononça électrisa chaque millimètre carré de ma peau et je devins soudain très impatient. La portant toujours enroulée autour de ma taille, je m'éloignais de la porte, avançais vers le fauteuil, et me penchais en avant afin de la laisser doucement tomber sur les coussins et de me retrouver au dessus d'elle par la même occasion. Une fois bien installés dans le fauteuil, je plongeais en direction de sa bouche que j'embrassais avec envie. Je passais une main sous son t-shirt, et dégrafais rapidement son soutien-gorge que j'envoyais balader plus loin. D'une main, je relevais son t-shirt pour alors exposer sa poitrine à ma vue. Je laissais en paix sa bouche et venais triturer sa poitrine du bout des lèvres. Je la sentais se tordre sous moi, impatiente tout comme je l'étais, et gémissante. Mais pas tout de suite. Il fallait prendre son temps, la laisser mourir d'envie de d'impatience était tellement jouissif. Une main alla se poser sur sa cuisse, pour remonter toujours plus haut sous sa jupe légère. Je la caressais du bout des doigts par dessus son sous-vêtements en dentelles. Sa respiration s'accélérait, et je la sentais tirer sur mon cou pour m'attirer plus près d'elle, pour accélérer les choses.Je plantais mon regard dans le sien, et cru y voir pendant un instant une absence, comme lorsqu'elle était entrée.J'avais vraiment envie d'elle, mais la savoir ailleurs dans un moment pareil me rendait fou. Putain, qu'est ce qui était plus important pour qu'elle y pense MAINTENANT ? Bien, je savais comment lui soustraire des informations. Un sourire malicieux sur le visage, et l'embrassais à nouveau avec passion alors que ma main se frayait un passage sous sa petite culotte. Je commençais alors à habilement jouer avec son corps de mes doigts qui le connaissait par cœur. Comment la faire gémir, supplier pour plus, trembler. Sans jamais m'introduire en elle, et en lui bloquant l'accès à ma propre entrejambe, je m'amusais à la rendre folle de désir. Je me relevais enfin, libérant sa bouche, et arrêtant net mes doigts à l'entrée de son intimité. Je la voyais me dévisager avec envie et colère, elle devait se demander pourquoi je la faisais poireauter comme ça au lieu de passer aux choses sérieuses.

« Miss Hopkins, je ne vous ferais pas l'amour tant que je ne saurais pas ce qui vous contrarie au point d'y penser dans un moment pareil. »

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MessageSujet: Re: The way you grab me must wanna get nasty [Nate & Heaven]   The way you grab me must wanna get nasty [Nate & Heaven] EmptyVen 16 Aoû - 0:01


Nate & Heaven
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Enroulée contre le corps brûlant de Nate, je savourais désormais ce sentiment d’être enfin pleinement avec lui tandis que sa bouche et ses mains s’affairaient à me faire perdre complètement pied. La façon dont cet homme savait me toucher avait quelque chose de fascinant, comme si ces quelques petites années passées ensemble avait suffi à lui faire apprendre par cœur, point par point, tous les secrets de ce corps que moi-même je ne connaissais pas si bien que lui. Je sentais mon désir croître à mesure que le sien s’épanchait sur moi. Désormais offerte sous lui, ses mains habiles vinrent découvrir ma poitrine qui aussitôt retrouva le contact d’une source bien plus chaleureuse en la bouche de Nate. Je me crispais, gémissant, ne pouvant retenir mes doigts tendus de s’agripper avec hargne à cette peau dorée qui me volait mes nuits. Je n’avais pas menti, je n’avais pas parlé à demi-mot en lui disant que j’avais envie de lui. C’était vrai, palpable, ça me coupait le souffle. C’était lui que je voulais, le seul à pouvoir me rendre ainsi, le seul dont le jugement pouvait m’affecter, le seul…

Je m’arrêtais dans ma propre pensée élogieuse, coupée par le ton condescendant du souvenir de la voix de Keegan qui m’avait demandé si le mec que je kiffais me trouvait moche. Est-ce que « je kiffais Nate » ? Oui, sans aucun doute. Mais pour l’heure, de par cette seule évocation, j’étais de nouveau aspirée par les souvenirs de mon week-end avec mon demi-frère. Je me demandais soudain pourquoi il m’avait posé cette question à la con, avant d’en venir à tenter de comprendre pourquoi, comme punition, il avait choisi de faire de moi son esclave ? Je n’eus pas le temps de m’interroger plus : les doigts experts de mon amant venaient de me ramener à lui pour la deuxième fois. Je me sentais désormais comme une barque. Une barque tentant de s’en aller, porté par les vagues et que le souvenir de Keegan retenait à la rive, et cela était pitoyable. En toute logique, et cela valait autant pour l’aspect physique que psychologique, Nate devait être le centre de mes pensées, le seul. Rien, ni personne, et encore moins l’imbécile me tenant lieu de frère ne pourrait changer cela. La torture que m’infligeait l’homme me soumettant à lui m’arracha de longues plaintes, me rendant folle de ne pas en avoir plus. Je le voulais. Je voulais le sentir en moi, ne plus faire qu’un avec lui, mais rien à faire. Dès que j’approchais mes mains de sa ceinture, il s’en défaisait habilement pour mieux jouer avec moi. J’en avais assez, je voulais qu’il arrête de me frustrer ainsi, qu’il en vienne aux faits et que nous puissions enfin nous retrouver comme nous en avions l’habitude. Mais pour le coup, je ne pus retenir un hoquet de surprise en le sentant faire complètement machine arrière, arrêtant en une seconde baisers et caresses, laissant mon pauvre corps se contracter d’un pareil abandon. Je le fusillais alors d’un regard lourd d’interrogations. Sérieusement, il lui prenait quoi là ?

J’eus ma réponse presque aussitôt. Putain, Nate et sa foutue perspicacité ! Je n’avais aucune idée d’où il pouvait tenir ce don, mais rien ne lui échappait jamais. Tel un mentaliste, il savait toujours mieux que tout le monde qui aimait qui, qui mentait, et qui jouait faux-jeu. Oui, rien ne lui échappait jamais, et c’est donc sans grande surprise que finalement, il avait fini par comprendre que je me déconnectais partiellement. Roulant des yeux en soupirant bruyamment, je laissais ma tête retomber en arrière sur le fauteuil en prenant le ton le plus agacé possible :


« Ce qui me contrarie c’est que tu me chauffes pour ensuite me laisser en plan pour des conneries !»

Attrapant mon t-shirt tombé sur le sol, je le ramassais et m’en couvrais la poitrine comme s’il s’était agi d’une serviette et planta mon regard mécontent dans celui d’un Nate qui n’avait rien de convaincu. Parfois cela marchait. Parfois Nate finissais par mettre tout cela de côté pour mieux profiter de l’instant, mais je le connaissais désormais assez pour savoir que si j’avais été distraite durant nos ébats, il n’était pas prêt de lâcher l’affaire. Le regard fuyant, je me passais alors la main dans les cheveux tandis que petit à petit, je me recroquevillais sur moi-même avant de murmurer plus pour moi-même que pour lui « Pourquoi faut toujours que tu me fasses dires ce que j’ai pas envie de dire… »

Je soupirais, doucement cette fois. Puis, plongeant mon regard dans le sien, et certaine que propre à sa promesse, il ne me toucherai plus tant que je n’aurai pas cracher le morceau, j’optais pour ma solution fétiche, celle qui me sauvait toujours de ses interrogatoire : la demie-vérité. D’un ton clairement ennuyé je lui avouais alors l’un de mes principaux soucis du moment :

« Si tu veux tout savoir… Hier soir j’ai découvert que les photos de mon père ont disparus de ma chambre. Elles sont plus dans ma boite à bijoux, et je flippe car y’a de grandes chances pour que ce soit ma mère qui les aient trouvées. Et tu sais aussi bien que moi ce qu’elle a dû en fait si c’est bien le cas. » Je me coupe un instant. Reprend. « C’est bon, t’es content ? On peut reprendre maintenant ? Parce que si tu fais ça uniquement pour m’énerver, dis-le clairement et je m’en vais ! »

Mon regard noir trahissait mon mécontentement. Contre toute attente, évoquer ces photos m’avais vraiment rendu à mon cafard de la veille. Je n’avais aucune envie de parler de Keegan, aucune envie de mentir, et c’était donc à mes yeux ma seule opportunité de me débarrasser des questions de Nate. Cependant, force était de constater que même ce demi-sujet m’énervais. J’en vins presque à regretter de ne pas être rentrée chez moi sagement, enfin… Ne me restais plus à espérer désormais que Nate s’en tienne à ça. D’une part parce que je détestais qu’il me cuisine comme il en avait trop souvent l’habitude, et d’autre part, parce que mon corps n’allait pas supporter d’avoir reçu pareille mise en bouche sans pouvoir jouir d’en avoir plus.



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MessageSujet: Re: The way you grab me must wanna get nasty [Nate & Heaven]   The way you grab me must wanna get nasty [Nate & Heaven] EmptyDim 18 Aoû - 23:49


The way you grab me must wanna get nasty
You're my impossible girl.

Elle avait beau chouiner et faire la moue autant qu'elle le voulait, je savais qu'Heaven finirait par craquer. Je n'avais pas à la cuisiner bien longtemps en général, surtout dans ce genre de situation. Elle m'en voudra pendant 5 minutes et n'y pensera plus ensuite. Au fond, je savais qu'elle détestait ça, mais c'était le seul moyen que j'avais de lui tirer les vers du nez. Elle n'était pas du genre à s'ouvrir aux gens qui n'essayaient pas de creuser par eux-même, pas même avec moi. Toujours perché au dessus d'elle, je la regardais se couvrir rapidement de son t-shirt et se recroqueviller en position foetale. Elle était sur la défensive, et je devinais que ce qui la contrariait devait profondément la tourmenter. J'avais donc vu juste, ce n'était pas juste un petit tracas passager, mais quelque chose de bien plus important. Je fronçais les sourcils, attendant qu'elle se confie enfin. Un sourire triste se dessina sur mon visage. Ça concernait donc les photos de son père qu'elle gardait précieusement dans sa chambre depuis un moment maintenant. Je me sentais profondément désolé pour elle à cette idée. Ces photos avaient une telle valeur sentimentale pour elle. J'avais du mal à comprendre l'admiration et l'obsession qu'elle avait pour son père, n'ayant moi-même que très peu de liens sentimentaux avec mes parents, pour ne pas dire aucun. Mais je voyais, à la façon dont elle m'en parlait chaque fois que tout cela avait beaucoup d'importance à ses yeux. Ces photos étaient devenus de véritables reliques, je n'osais imaginer ce qu'elle devait ressentir en découvrant leur disparition, et n'y arrivais de toute façon pas. Mécontente, Heaven me fixait, et je me rendis compte que je ne savais pas quoi lui répondre. J'étais assez nul pour ce genre de situations. J'aurais voulu trouver exactement quoi faire, quoi dire, pour qu'elle reprenne sa mine enjouée et qu'elle oublie tout ce qui la tourmentais. Je passais une main sur sa joue et lui souriais doucement, avant de me pencher vers elle et déposer un baiser sur son front.

« Désolée ma Heaven, j'espère que tu les retrouveras. »

Oui, je n'avais pas trouvé mieux à dire. C'était nul, mais au moins c'était sincère. Concrètement, là maintenant tout de suite, je ne pouvais rien faire pour changer la situation en sa faveur. Je ne pouvais pas miraculeusement retrouver les photos pour les lui rendre. Alors je me contentais de dire la vérité, j'étais désolé. Ce que je pouvais faire, par contre, c'était lui changer les idées. Et donc reprendre là où nous en étions restés. Je reprenais possession de sa bouche, d'abord tendrement, puis avec passion. Je m'approchais de son oreille et murmurais doucement :

« N'y pense plus »

Avant de plonger dans son cou et de revenir subitement à l'assaut de son corps de mes mains. De l'une, je renvoyais balader son t-shirt avec lequel elle s'était couverte, de l'autre, je plongeais à nouveau sous la dentelle de sa petite culotte. Il ne fallut pas plus de temps pour sentir à nouveau son corps se détendre et ses soupirs revenir à mes oreilles. Je ne mentais pas lorsque je disais qu'elle m'avait manqué ce week-end. Pas seulement elle, mais son corps aussi. J'avais terriblement envie d'elle, et sentais mon propre corps s'impatienter. Dans mon jean, mon entrejambe gonflée se sentait de plus en plus à l'étroit. Sans attendre qu'elle n'en prenne l'initiative, je me relevais soudain et enlevais rapidement mon pantalon. Si cela ne tenait qu'à moi, j'aurais déjà arraché tous ses vêtements et serais déjà en elle, mais je ne pouvais m'empêcher de trouver une certaine satisfaction en la faisant mariner un peu. Je vins me coller à elle et, mon entrejambe tout contre la sienne, commençait de lent va et vient. Malgré la présence du tissus qui était de trop, l'on pouvait sentir nos sexes respectifs l'un contre l'autre. C'est ce moment que choisit ma main encore dissimulée dans son sous-vêtements pour entrer en elle et accompagner les allers et venus de mon corps sur le sien. J'entendis un portable sonner quelque part sur le canapé à côté de nous. Agacé, je lançais un grognement avant de relever rapidement le visage, trouver le téléphone en question posé à côté de Heaven, son téléphone. Elle n'eut pas le temps de se retourner pour le voir, mais j'avais vu s'afficher à l'écran le prénom de Keegan. Je prenais alors le téléphone et l'envoyais voler plus loin dans la pièce. Ce n'était surement pas ce crétin qui allait nous arrêter maintenant en si bonne voie.

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