(teddy) good to see you !

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Au bout de plusieurs semaines j'avais enfin réussi à contacter ma petite sœur. Je me demandais si elle l'avait fait exprès ou non – de ne pas recevoir mes messages – mais j'avais enfin réussi à lui envoyer un message en lui disant que je passerai dans l'après-midi. J'avais quelque chose de terriblement important à lui dire, et je ne pouvais le faire que quand je l'aurai en face de moi. J'allais y aller seul car je savais que Carly n'appréciait pas tant que ça Lisbeth, pour une raison que j'ignorais totalement... Pourtant, elle devrait faire un effort car j'allais épouser Lisbeth bientôt et qu'elle allait devenir de ce fait, sa belle-sœur. J'avais passé ma matinée à travailler et de ce fait, j'avais l'après-midi entièrement de libre. J'avais mangé tout seul à l'appartement pendant que ma fiancée travaillait au cabinet d'avocat. Je mangeais quelque chose d'assez rapide car je n'étais pas spécialement doué aux fourneaux et de ce fait je mangeais des spaghettis avec de la bolognaise. Cela me suffisait amplement. Je traînais dans l'appartement avant de me rendre compte qu'il serait temps que je parte si je voulais arriver à peu près à l'heure chez Carly. Je pris la voiture, car j'avais des courbatures aux jambes dû au matin, et je ne voulais pas marcher une demi-heure pour me rendre à l'appartement de ma petite sœur. De ce fait, au lieu d'une demi-heure je ne mis que cinq, dix minutes pour arriver en bas l'immeuble. Je me garai et sonnai à l'interphone en attendant qu'elle m'ouvre. Pendant que l'ascenseur montait à l'étage, j'étais en train de réfléchir à la manière où j'allais lui annoncer que je m'étais fiancé. Elle allait sans doute exploser de rage ou autre et je ne voulais pas que cela équivaut à un tapage bruyant. Je n'arrivais pas à trouver un moyen de lui annoncer tout en douceur, peut-être que quand je serai en face d'elle, cela se ferait tout seul ? L'ascenseur tinta pour signaler que j'étais arrivé à l'étage et je marchais dans le couloir. Je me rendis compte qu'il fallait aussi que je lui dise que notre mère avait appelé notre père et que peut-être qu'il serait bientôt en ville... Ca, je le garderai pour plus tard, car deux nouvelles d'un coup, elle risquait de vouloir tuer quelqu'un. Je sonnai et elle ne mit pas longtemps à ouvrir la porte. J'avais un sourire aux lèvres, j'étais bien content de voir ma petite sœur. « Salut soeurette ! » Je lui déposais un baiser sur la joue comme j'avais l'habitude de faire depuis des années avant d'entrer chez elle. « Je me demandais où tu étais passée, tu ne répondais pas à mes messages. » Je n'allais pas la sermonner non plus, il valait mieux y aller en douceur. « Tu vas bien ? »     

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Je me demandais si elle n'avait pas le sixième sens, si elle ne se doutait pas de quelque chose car c'était rare que je n'arrivais pas à la contacter et pour une fois que j'avais quelque chose de très important à lui dire. Je l'avais bien prévenu que j'avais prévu de dîner avec notre mère et notre beau-père il y a plusieurs semaines et elle s'était décommandée, pourtant c'était un soir... Je n'avais rien dit, mais à présent je devais lui faire front et lui dire que j'allais me marier même si cela ne lui plaisait pas ! J'entrai dans son appartement avant de me rendre directement sur le canapé. J'étais fourbu de ma matinée, j'avais les jambes qui tiraient, et un peu de confort ne faisait pas de mal. En me mettant à l'aise je lui avais dis que je me demandais si elle n'avait pas disparu vu le peu de réponse à mes précédents messages et elle me répondit que cela avait avoir avec son travail, qu'elle était débordée car la nouvelle collection venait d'arriver. Je n'y connaissais rien à la mode, alors je ne pouvais rien dire la dessus. Pour moi une jupe était une jupe et une robe était une robe mais si j'avais le malheur de dire ça j'étais persuadé que j'allais me faire taper sur les doigts. « C'est pour ça que tu n'es pas venu au dîner que j'avais prévu à la maison ? » Fis-je délicatement en haussant un sourcil. A force je pouvais en douter, à chaque fois que Lisbeth était dans les parages, Carly filait telle une étoile filante dans d'autres contrées sans qu'on ait le temps de la voir partir. A peine on se retournait qu'elle n'était plus là. Enfin, je ne voulais pas la blâmer, surtout que les prochaines minutes risquaient de finir en guerre mondiale. « Enfin, si ça c'est calmé, tant mieux, j'espère que tu peux te reposer au moins. » J'étais toujours ainsi : protecteur. J'aimais savoir que le monde qui m'entourait, mes amis, ma famille, se sentait bien, qu'il n'y avait aucun problème. Je me souciais de tout le monde et des fois, pas assez de moi, mais j'avais un trop grand cœur pour ne penser qu'à ma petite personne. Je tentais d'amener le sujet avec douceur, lui demandant d'abord comment elle allait. Elle venait d'emmener sur la table de salon deux boissons chaudes avec de la chantilly et je fis un sourire. On buvait toujours ça quand je passais, c'était une sorte de petit rituel. Je pris ma tasse en main alors qu'elle me disait qu'elle était fatiguée, mais que cela passerait. « Ne te tue pas à la tâche, qu'est ce que je deviendrais sans ma petite sœur ?! » Fis-je avec un sourire délicat. J'avais tout le temps un sourire aux lèvres, et à force cela aurait pu paraître douteux... Je me mordais un peu les joues comme pour empêcher l'entrain de la nouvelle de partir avant que je n'ai préparé le terrain. Ce pendant, quand elle me demandait comment j'allais je fis un très grand sourire : « Plus que bien ! » Je me doutais que j'avais attisé sa curiosité, et je me disais qu'il serait peut-être temps que je lui dise. Plus j'attendrais, plus elle se mettrait en colère. « J'aurai voulu que tu sois là au dîner familial parce que... j'ai demandé à Lisbeth de m'épouser et elle a dit oui. On va se marier ! » J'étais super joyeux, mais je gardais quand même un petit sourire crispé, de peur de voir la réaction de ma sœur cadette car entre elle et Lisbeth, ce n'était pas du tout le grand amour.      

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