Perdre quelqu’un ce n’est pas quelque chose d’anodin... Ça nous rappelle en permanence que la vie ne tient qu’à un fil.
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Sujet: Perdre quelqu’un ce n’est pas quelque chose d’anodin... Ça nous rappelle en permanence que la vie ne tient qu’à un fil. Lun 29 Juil - 19:21
Joshua Maël Oswaldyou're never too young to dream big.
madame, PRÉNOM : Joshua. NOM : Oswald. ÂGE : 31 ans. DATE DE NAISSANCE : 2 mai 1982. ORIGINES : Américaines. LIEU DE NAISSANCE : Nouvelle-Orléans. CARACTÈRE : Sociable, Têtu, Intelligent, Pessimiste, Taquin, Violent parfois, Câlin, Borné, Attentionné, Jaloux, Consciencieux, Possessif, Bavard, Patient. GROUPE : national anthem. POURQUOI CHOISIR CE GROUPE ? Il a toujours vécu à la Nouvelle-Orléans et les français ne le dérange pas, bien au contraire, il aime la culture française, les bons vins, la bonne gastronomie, pour lui c'est un vrai charme dans cette ville et puis il parle couramment le français maintenant grâce à ça.
questionnaire, ►VOUS HABITEZ seul(e) en couple en colocation en famille ►VOUS ETES ACTUELLEMENT étudiant ▹ écrire ici les activités pratiquées, l'emploi et/ou les études en cours salarié ▹ Secouriste sans activité
biographie, On nous avait dit que la vie était belle mes grands parents me le disaient souvent, qu’il ne s’agissait rien d’autre qu’une chanson, une musique que l’on compose soi-même au fil des jours, une longue poésie. On m’avait dit que le bonheur, c’était facile. Il suffisait de voir le bon côté des choses, de sourire, d’être gentil, et tout irait bien. On m’avait dit que malgré les quelques moments difficiles que je rencontrerais, que ça valait la peine. La vie est belle, parait-il. Il suffit de savoir ce qu’on veut, il suffit d’avoir des tripes, d’avoir la volonté de se battre pour sa part de bonheur. J’ai fait ce qu’on m’a dit. J’ai été gentil. J’ai souri. J’ai essayé de ne prendre que le meilleur de ce qui s’offrait à moi. J’ai encaissé les coups. J’ai continué de sourire. J’ai ravalé mes larmes. J’ai cherché ce qu’il y avait de meilleur dans ce monde. Et puis j’ai fini par comprendre que tout ça, c’était que des conneries. On a arraché mon sourire, on a déchiré ma poitrine, on a arraché mon cœur, on l’a mis en pièces et on me l’a rendu. La vie n'est pas simple, le bonheur tellement éphémère. Je ne suis pas né avec une cuillère en or dans la bouche. Un père alcoolique et violent et une mère bien trop soumise pour nous protéger moi et ma sœur. Joshua 17 ans.
Les yeux grands ouverts, les bras posés sur la voiture, entourant Kate, le jeune militaire regardait trop devant lui. Un certain chaos vint emplir son esprit déjà bien sombre depuis son retour. Il devait protéger ses compagnons, protéger son pays, le pays où il était. Il devait se battre quoi qu’il arrive. Tout autour, de la fumée, de la poussière, des tirs d’obus, des bâtiments en feu. Des explosions encore, dans son corps autant qu’autour de lui, son cœur battant plus vite. Un décompte, la voix assurée des supérieurs. Mourir, s’il le fallait, il devait se sacrifier, avancer, ne pas réfléchir. Ils avaient des fusils, nous avions des chars. Se battre encore et encore. S’offrir au combat, s’offrir pour la paix, s’offrir à la guerre. Les insultes résonnaient vite cachées par le bruit sourd des mitrailles. Il était au Kosovo, ville assiégée par la guerre depuis des années. Les armes qu’il soutenait plus légères que jamais, le poids qu’il portait sur les épaules plus lourd que n’importe quand surtout quand on à juste 20 ans. Des cris, des femmes, des hommes. Un regard au loin, des victimes, des blessés, du sang, beaucoup de sang… La mort approchait, elle était là. Des cadavres, à ses pieds, dans ses prunelles. La peur n’était plus qu’une impression, il ne fallait plus penser, il fallait ignorer le sang, la souffrance. La voix des supérieurs, encore des ordres. Des avions, des assauts, des explosions, le bruit des balles. Depuis combien de temps n’avait-il pas vu un ciel intact, un ciel sans plaies, sans cicatrices ? Tout n’était que poussière, il était seul, au milieu de ce combat, de ce vacarme incessant. Il était le protecteur, il devait sauver ces femmes qui hurlaient, ces enfants qui tentaient désespérément de fuir, de vivre…Il était le soldat, il devait se battre au nom de son pays, de sa patrie. Écouter les mensonges des hommes politiques. Tout ça n’était que dans un but financier et en aucun but humain. Oublier les sanglots des mères, des épouses, donc les enfants, les maris ne reviendrais jamais. Qu’ils ne pourront plus jamais revoir, mourir en héros, foutaise !
Avancer au rythme des tirs, se coucher, éviter, regarder, écouter, fermer les yeux sur les hommes morts, sur les membres éparpillés par une bombe ou une grenade. Oui fermer les yeux sur la mort car il n’était rien ici, juste un pion, en Moyen-Orient, au milieu de nulle part. Au milieu de fantômes. Rien ne l’arrêterait, se battre jusqu’au bout, il était fait pour ça et ne savait rien faire d’autre que portée une arme et combattre. Attaquer, défendre, protéger. Il savait, il sentait qu’il pouvait mourir. Les bombes n’étaient que des murmures.
Que faisait-il ? Ses lèvres frémirent légèrement. Il n’avait pas bougé. Immobile, le regard dans le vide. Où était-il ? Ce bruit, cet avion, cet assaut, qui l’avait déchiré, d’où provenait-il ? Tous ses cris, ces explosions ? Il cligna des yeux. Ce silence était si assourdissant. La projection d’un tir vint lui brûler le visage. Il cligna des yeux une seconde fois. Et si ce n’était que le soleil sur sa peau ? Son regard se leva jusqu’au ciel, il n’y avait aucun nuage, aucune erreur ; Au loin, un avion se posait. Pacifiquement. Ce mot résonnait dans son esprit. Aucune guerre à l’horizon. Tout était fini… Aucun combat, que des civils, libres, vivants. Juste le regard affolé de sa blonde qu’il venait de projeter contre une voiture. Pourquoi son corps ne voulait-il pas accepter la paix ? Il balbutia quelques mots, fixant le visage de sa blonde, tremblant de tout son corps. Pourquoi restait-il dans l’enfer de la guerre ? Comment son esprit pouvait-il le plonger dans ses cauchemars alors qu’il était totalement éveillé ? Il devenait peut-être fou. Quelle force en lui pouvait le pousser à faire du mal à celle qu’il aimait depuis toujours ? Ses doigts vinrent rencontrer ceux de la jeune fille qui lui demandait ce qui se passait. Il ne savait pas quoi faire, il ne savait pas quoi dire. Il observa ses yeux clairs et déposa son autre main sur sa mâchoire. Aucun son ne parvenait à ses oreilles, la voix douce de Kate résonnant dans sa tête.
Joshua continua de la regarder en silence, frôlant à peine la peau claire de son visage. « Je suis désolé.. » Ses prunelles dévisagèrent la blonde tandis qu’il essayait de retrouver une respiration moins saccadée. Il ne savait vraiment pas quoi faire. Et s’il lui faisait mal, encore ? Et s’il la blessait ? Comment avait-il pu rentrer dans cette transe en l’espace d’une demi-seconde ? En parler n’arrangerait rien. Il n’avait rien à dire. Il voulait effacer ce moment, effacer ce cauchemar qui l’avait surpris en plein jour. Et si elle prenait peur de lui ? Il rapprocha ses lèvres et déposa un baiser timide sur celle de sa compagne, fermant des yeux, puis d’une voix presque suppliante, il ajouta « Ne m’en veux pas… » Il l’embrasse à nouveau, doucement, comme si elle avait été en porcelaine voulait oublier ce qu’il venait de se passer.Il n’osait plus la toucher et si cette tempête le regagnait ?
Joshua se réveilla en sursaut, toujours installé dans son sofa, la télévision encore allumée. Tous ces souvenirs remontant à la surface l'empêchaient de dormir correctement de temps à autre. Il jeta un œil sur l'horloge qui indiquait six heures du matin. Il savait parfaitement qu'il n'arriverait pas à se rendormir avant de filer au boulot alors il se frotta les yeux avant de se lever afin d'aller se faire un café. Ah, le café ! Le jeune trentenaire ne pouvait s'en passer. Il pouvait en boire des litres. Soit, un bon café chaud, une bonne douche, les souvenirs dans un coin de sa tête et il serait d'attaque pour une nouvelle journée ! Retour au présent. Il soupire longuement pour retourné dans son lit, encore aujourd'hui il n'irait pas au boulot et encore pour quelques temps. Il avait eu un accident il y a 4 mois, un accident de voiture, 2 semaines de coma, une large entaille dans le dos là ou les chirurgiens avaient mit des plaques pour soutenir son dos, il aurait surement des douleurs toute sa vie, il essaye d'être fort et de faire sa rééducation tous les jours pour être de nouveau quelqu'un de normal bientôt. (J'espère pouvoir enfin joué cette histoire, n'ayant pas encore eu l'occasion de le faire, forums fantômes, donc si vous avez déjà vu cette histoire c'est normal =)
Dernière édition par Joshua Oswald le Mar 30 Juil - 5:27, édité 5 fois
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Sujet: Re: Perdre quelqu’un ce n’est pas quelque chose d’anodin... Ça nous rappelle en permanence que la vie ne tient qu’à un fil. Lun 29 Juil - 19:30
Un deuxième Maël Et avec Ian en plus Bienvenuuuuuuue :**: et bonne chance pour le reste de ta fiche Et si tu as des questions, on sera là pour y répondre
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Sujet: Re: Perdre quelqu’un ce n’est pas quelque chose d’anodin... Ça nous rappelle en permanence que la vie ne tient qu’à un fil. Lun 29 Juil - 19:31
Bienvenue
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Sujet: Re: Perdre quelqu’un ce n’est pas quelque chose d’anodin... Ça nous rappelle en permanence que la vie ne tient qu’à un fil. Lun 29 Juil - 19:32
Ah mince j'avais pas vu qu'il y avait déjà un Maël, c'est dérangeant ou je dois changer ?
Merci pour l’accueil, Emma est ravissante.
Merci Jude.
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Sujet: Re: Perdre quelqu’un ce n’est pas quelque chose d’anodin... Ça nous rappelle en permanence que la vie ne tient qu’à un fil. Lun 29 Juil - 19:56
Ian l'orgasmique Bon courage
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Sujet: Re: Perdre quelqu’un ce n’est pas quelque chose d’anodin... Ça nous rappelle en permanence que la vie ne tient qu’à un fil. Lun 29 Juil - 20:03
J'adore l'histoire Et pour le prénom Maël passera par là pour te dire ça (: En tout cas, tu es validé Amuse-toi bien sur le forum
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Sujet: Re: Perdre quelqu’un ce n’est pas quelque chose d’anodin... Ça nous rappelle en permanence que la vie ne tient qu’à un fil. Lun 29 Juil - 20:07
Voui je passe par là pour te dire ça !
Personnellement ça ne me pose pas réellement problème après il faut voir si ça nous gêne au niveau gestion et tout mais y a pas de raison
J. Flynn Isodore Admin
CREDITS : avatar by franchaddicted AVATAR : Stephen Amell Messages : 193 Date d'inscription : 17/07/2013
Sujet: Re: Perdre quelqu’un ce n’est pas quelque chose d’anodin... Ça nous rappelle en permanence que la vie ne tient qu’à un fil. Lun 29 Juil - 20:59
Je passe par la en retard mais je te dis quand même bienvenue via mon Smartphone
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Sujet: Re: Perdre quelqu’un ce n’est pas quelque chose d’anodin... Ça nous rappelle en permanence que la vie ne tient qu’à un fil. Mar 30 Juil - 5:35
Merci pour l’accueil et la validation, j'ai finalement pris le prénom Joshua comme ça il n'y aura vraiment aucun problème pour nous et surtout pour vous ^^
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Sujet: Re: Perdre quelqu’un ce n’est pas quelque chose d’anodin... Ça nous rappelle en permanence que la vie ne tient qu’à un fil. Mar 30 Juil - 12:07
Bah merci, mais y avait pas de soucis si tu voulais garder Maël
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Sujet: Re: Perdre quelqu’un ce n’est pas quelque chose d’anodin... Ça nous rappelle en permanence que la vie ne tient qu’à un fil.
Perdre quelqu’un ce n’est pas quelque chose d’anodin... Ça nous rappelle en permanence que la vie ne tient qu’à un fil.