+ tu te demandes si t’es une bête féroce ou bien un saint. mais tu es l’un, et l’autre. et tellement de choses encore. tu es infiniment nombreux.

delacour, louis-théodoreyou're never too young to dream big.

madame, PRÉNOM : Louis-Théodore Arthur NOM : Delacour ÂGE : vingt-trois ans DATE DE NAISSANCE : quatorze juin ORIGINES : français/anglais LIEU DE NAISSANCE : bordeaux, france CARACTÈRE : bordélique, naïf, adorable, loyal, trop franc, handicapé des sentiments, grand gosse, désintéressé, intriguant, provocateur, câlin GROUPE : so far gone POURQUOI CHOISIR CE GROUPE ? tout simplement parce qu'il est français honhon. questionnaire, ►VOUS HABITEZ seul(e) en couple en colocation en famille ►VOUS ETES ACTUELLEMENT étudiant ▹ salarié ▹ il bosse un peu partout, histoire de pouvoir payer son loyer  sans activité ►ETAT CIVIL célibataire en couple marié divorcé veuf ►ATTIRANCE hétérosexuel bisexuel homosexuel

biographie, Quoi que l'on puisse dire, Charlotte a toujours aimé ses enfants. Son petit Louis et sa petite Posy. Après avoir perdu Amelia, elle pensait ne plus jamais pouvoir être heureuse. Et puis elle a eu Louis. Bien sûr, elle ne remplaçait pas un enfant par un autre, mais l'arrivée de son petit brun rendait sa vie un peu moins difficile. Charlotte était loin, très loin d'être une mère parfaite. Droguée, fauchée, presque jamais à la maison, plusieurs fois les voisins ont appelé les services sociaux, histoire que les petits vivent dans de meilleures conditions. Heureusement - ou malheureusement, selon le point de vue - ils ne sont jamais passés. Malgré tout, Charlotte aimait profondément ses enfants, n'est-ce pas le plus important ? La première fois que Louis a vu sa mère faire une crise de manque, il avait cinq ans. Il ne comprenait pas vraiment ce qui arrivait à sa mère, pensant qu'elle était malade. Bien sûr qu'il ne pouvait pas comprendre, ce pauvre petit. Maman ? Tu veux un docteur ? Il était entrée dans la chambre, malgré l'interdiction de sa mère. Il l'avait entendu pleurer et s'était inquiété pour elle. Sors de là Louis. Va dans ta chambre ! Quand il a entendu sa mère l'appeler Louis, il a compris qu'elle était en colère. Jamais elle ne l'appelait Louis. La plupart du temps c'était "mon bébé", ou "mon coeur" mais jamais, jamais Louis. Alors le petit brun est sorti de la chambre, est allé chercher une bassine d'eau froide et un torchon et s'est occupé de sa mère comme un enfant de cinq ans pouvait le faire. Charlotte se droguait depuis trop longtemps, était trop jeune, trop fauchée pour élever un enfant, alors deux... Mais elle les aimait. Elle les aimait tellement. Et ils l'aimaient tellement. La seconde fois où Louis vit sa mère en pleine crise, il avait huit ans. Il savait que la bassine d'eau froide et le torchon n'aidaient pas tellement, mais il ne pouvait faire que ça, en attendant que sa mère se calme, s'endorme, ou trouve une dose. Je t'aime mon bébé. Je vous aime pour toujours, ta sœur et toi, tu le sais ça ? Hein que tu le sais ? Il le savait. Parce que malgré tout ce qui pouvait se passer, malgré le taudis qu'ils habitaient, malgré la dépendance de sa mère, malgré leur manque de tunes, malgré le jeune âge de Charlotte, malgré ses crises, il savait qu'elle les aimait. Ça crevait les yeux. Les crises étaient de plus en plus présentes, de plus en plus importantes. Charlotte voulant payer tout ce qu'elle pouvait à ses enfants, ses bébé, sa vie, elle n'avait plus d'argent pour acheter sa coke. Elle savait qu'elle n'allait plus faire long feu. Elle avait trop de problèmes de santé, elle se droguait trop souvent. Et elle savait qu'un jour, Louis et Posy se retrouveraient tous seuls. Elle ne voulait pas ça pour eux. Même si elle était loin d'être la mère parfaite, même si leur vie aurait pu être bien mieux, ils avaient un toit, à manger et pouvait aller à l'école. Et ils étaient aimés. Tellement, tellement aimés. Mais malheureusement, ce qui devait arriver arriva. Louis avait onze ans, Posy neuf. Ils étaient orphelins. Sans maison. Sans argent. Et plus personne ne les aimait. Sharon, j'peux sortir ? Il s'avança dans la cuisine, déjà prêt à sortir. Hors de question. Tu as des devoirs à faire il me semble. Et je t'ai déjà répété des dizaines de fois de m'appeler tante Sharon. Il prit ses clés, son paquet de clope et lui claqua une bise sur la joue.Ok Sharon, merci, t'es cool de me laisser sortir. Louis ! Louis, reviens ici tout de suite ! Bon Dieu, que vais-je faire de toi ? Même ta sœur est plus disciplinée ! Même ta sœur ! Comme par hasard, la petite brune entra dans la cuisine en même temps, attrapant une pomme au passage et claqua elle aussi une bise sur la joue de sa tante. A c'soir tante Sharon. Promis j'rentre pas tard ! Et tes devoirs jeune fille ? Est-ce que tu as fait tes devoirs ? Nan, j'les ferai plus tard, t'inquiète pas pour ça. Allez, à ce soir ! Salut. Donc, je suppose que c'est toi le p'tit nouveau ? Moi c'est Priam. Appelle-moi Louis. Donc hum, ton frère m'a dit que ça te dérangeait pas un coloc, mais t'es sûr ? J'veux dire, comme t'étais pas là le jour où je suis passé, que tu me connais pas... Nan nan, tu déranges absolument pas. Il est brun, plus grand que Louis et le petit Delacour le trouve juste parfait. Une gueule d'ange. Magnifique. Merde, c'est son coloc depuis à peine deux minutes, il ne peut pas se jeter sur lui alors qu'ils viennent de se rencontrer. Donc hum, tu viens d'arriver ici ? Ouais, ça fait trois semaines, je viens de Londres, mais je suis français au départ. Je squattais l'appartement de ma sœur en attendant, mais bon, je pouvais pas rester chez elle éternellement. Et toi ? Ça fait longtemps que t'es ici ? Vingt-trois ans. Je suis né ici et je pense mourir ici. Sérieusement, j'me vois pas vivre dans une autre ville. Tu devrais aller voir Londres, je t'assure que tu changerais d'avis. Tu pourrais me faire visiter dans ce cas ? Il sourit, Louis se retient de rougir. Putain. Pas de problème. Mais si t'aimes tant Londres, pourquoi être venu ici ? Hum, j'sais pas trop. Ma sœur me manquait, j'avais besoin de changement, et puis de boulot aussi. Louis, viens faire un câlin ! C'est mort. Mais j'suis désolé ! Fais-moi un câlin. S'il te plait. Jamais. C'est fini les câlins avec toi. Je suis désolé, désolé, désolé. S'il te plaaaait Théo. Ne m'appelle pas Théo. Et non. Va donc faire un câlin à mon patron. Il est allongé sur le canapé, sa tête enfouie dans un coussin. Et oui, il boude. Louis, tu vas pas m'en vouloir pour ça quand même ? Si, c'est mon patron. T'as pas à coucher avec mon patron. Pourquoi, tu voulais te le faire ? Non. Donc pourquoi ça te dérange ? Pour rien. Laisse-moi. Après s'être avancé près du canapé, Priam décide de s'allonger à côté de Louis et le prend dans ses bras. Vas-tu me dire pourquoi tu me fais la gueule ? Tu le sais très bien Priam. Parce que j'ai couché avec ton patron ? Joue pas au con. Il le serre un peu plus contre lui. Je joue pas au con Louis, dis-moi pourquoi. Non. Il soupire. Sérieusement ? Il compte lui faire la gueule et ne pas lui dire pourquoi ?  T'auras ma mort, tu le sais ? Se collant encore un peu plus à lui, il pose sa tête contre son cou et y dépose quelques baisers. Arrête. Non. Arrête ça tout de suite Priam. Sérieusement, j'déconne pas. Mais pourquoi putain ? Qu'est-ce que t'as aujourd'hui ? Louis se relève, dégageant Priam un peu plus violemment que ce qu'il avait prévu. Non. Ne pas culpabiliser. Il ne doit pas culpabiliser. Il ne doit pas regarder ses yeux. Il ne doit pas regretter. Ça ne peut pas continuer comme ça. Pourquoi ? Tu me demandes vraiment pourquoi ? Mais putain Priam. Tu peux pas coucher avec mon patron pour aller m'embrasser dans le cou après. C'est pas possible. Je peux pas. C'est donc pour ça. Ouais, c'est pour ça. Je... Louis. Tu, enfin hum... Quoi ? Rien, oublie. T'es vraiment un con Priam. Après ces délicates paroles, il se lève et part s'enfermer dans sa chambre. Louis putain ! Reviens s'il te plait. Va te faire foutre. Est-ce qu'on peut parler ? Il s'assoit devant la porte de chambre de Louis. Il restera dans sa chambre s'il le souhaite, mais ils parleront. Ils doivent parler de... ça. Louis, est-ce que tu... enfin, hum... est-ce que par hasard, t'aurais des sentiments pour moi ? J'veux pas parler de ça. S'il te plait putain. Il faut qu'on en parle. Qu'est-ce que ça changera de toute façon si je te dis que j'en ai ? On sera gênés à chaque fois qu'on se verra, fini les câlins, on se parlera plus comme avant et ça deviendra tellement étrange qu'un de nous deux finira par partir - certainement moi d'ailleurs, puisque c'est ton appart. Donc non, je ne veux pas parler de ça. Et qu'est-ce qui te dit que ça finira comme ça ? Qu'est-ce qui te dit que moi je ne ressens rien pour toi Louis ? Alors dis-le moi. Dis moi ce que tu ressens. Dis-moi que t'as besoin de moi comme j'ai besoin de toi, dis-le que sans moi ta vie ne serait plus la même, que ton coeur fait des trucs chelous que tu m'vois et que tu t'sens mal quand tu me vois pas. Parle-moi putain. J'ai peur Louis. Moi aussi j'ai peur.