CASSANDRE ✤ Same As It Never Was Antiques

reynolds, cassandre dickyou're never too young to dream big.

monsieur, PRÉNOM : Cassandre Dick NOM : Reynolds ÂGE : 30 ans DATE DE NAISSANCE : 02 février ORIGINES : Californiennes LIEU DE NAISSANCE : Los Angeles, Californie, USA. CARACTÈRE : Sociable, arrogant, souriant, loquace, déterminé, ambitieux, perfectionniste, séducteur, attachant, amusant, fidèle, colérique, susceptible, sincère, méfiant, possessif, jaloux, entreprenant, doux, sensible, curieux, mélancolique, surprenant, impulsif. GROUPE : National Anthem POURQUOI CHOISIR CE GROUPE ? Je suis né à Los Angeles en Californie mais je n'y ai jamais vécu. J'ai été adopté quelques mois après ma naissance et j'ai vécu pendant des années à Chicago avant de venir m'installer à la Nouvelle-Orléans où j'ai eu l'opportunité d'ouvrir ma propre boutique d'antiquité. questionnaire, ►VOUS HABITEZ seul en couple en colocation en famille ►VOUS ETES ACTUELLEMENT étudiant salarié ▹ propriétaire d'une boutique d'antiquité, « Same As It Never Was Antiques »  sans activité ►ETAT CIVIL célibataire en couple marié divorcé veuf ►ATTIRANCE hétérosexuel bisexuel homosexuel

biographie, « Je suis désolé, mon poussin. On aurait dû te le dire plus tôt. On est désolé... » Je les regardais tous les deux, surpris et déçu. Je n'aurais jamais cru entendre ses mots. J'avais été adopté quelques mois après ma naissance. Mes parents n'étaient pas mes parents biologiques, contrairement à toutes mes convictions depuis maintenant 14 ans. «Qui sont-ils dans ce cas ? J'ai le droit de savoir maintenant  » Leur hurlais-je dessus alors que des larmes coulaient le long des jours de ma mère. Main sur la bouche et en sanglot, elle semblait désolé pendant que le paternel restait neutre, une main sur l'épaule de sa femme. Je les regardais tous les deux avec mes yeux revolver. J'aurais pu les assassiner s'ils avaient été des armes. J'étais un tel état de colère, d'énervement et d'incompréhension que je ne savais quoi dire. Je ne retenais simplement qu'une chose... « Vous m'avez menti... Pendant 14 ans, vous m'avez caché la vérité. Je ne vous le pardonnerais jamais ! » Et je fuyais de la maison, courant dans les rues de notre quartier à Chicago en pleurant également. Premier jour, premières impressions. J'étais désormais étudiant en histoire à l'université de Columbia à New-York. Fraîchement débarqué du Nord des Etats-Unis, je me sentais totalement perdu dans cette ville qui était bien plus grande et bien plus peuplé que mon ancienne adresse. Pourtant, j'adorais son train-train quotidien. La 5th Avenue, Broadway, Wall Street, Central Park. Je découvrais Manhattan et mon université avec joie et enthousiasme même si la bâtiment de mon premier cours semblait impossible à trouver. « Heu, excuses-moi. » J'interpelais le premier passant, surement un étudiant dans ces dernières années. « Tu pourrais m'indiquer où se situe le bâtiment D, s'il te plaît.  » Il m'indiqua alors le chemin, m'accompagnant même jusqu'à son entrée avant de nous séparer. De longs couloirs me séparaient encore de l'amphithéâtre et j'étais toujours aussi paumé. Les minutes défilèrent et j'arrivais enfin en cours, faisant un bruit incontrôlable en pénétrant par la porte. Tout le monde se tourna vers moi. Je souris, gêné, jetant alors un œil au professeur. « Ravi de vous avoir en cours avec nous, monsieur...? » J'avançais à petit pas, trouvant la premier siège pour m'asseoir. « Reynolds. Cassandre Reynolds. » J'étais installé à mon bureau, nu, tapant sur mon clavier d'ordinateur alors qu'il était bientôt 4 heures du matin. Mes doigts ne cessaient de clapoter tandis que mon devoir d'histoire américaine avancé à grand pas. Livres ouverts, connecté à internet, j'avais toutes les informations suffisantes pour rendre une perle sur la guerre de Sécession. Je sentais alors deux mains glissés sur mon torse. « Tu fais quoi à une heure pareil, Cass ? » Je me redressais sur ma chaise et lever la tête au ciel pour apercevoir le regard de mon homme. « Si tu n'as pas oublié, j'ai un devoir à rendre pour la semaine prochaine sur la guerre de Sécession. » Je lui souris, attrapant son visage pour que je puisse l'embrasser. « Je n'avais pas oublié et j'espère que ton travail sera récompensé comme il se doit. » Je soupirais, déposant mes mains sur les siennes. « Cette recherche sera exemplaire, tu verras ! Dans le pire des cas, j'ai toujours un moyen de pression pour que le prof soit plus clément. » « Et quel est-il ? » Je me relevais, me tournant pour lui faire face. Je passais mes bras autour de son cou et me coller à lui. « L'abstinence ! » Je riais légèrement. « Car je sais très bien que tu ne pourrais pas le supporter... » Depuis mes 14 ans et la révélation qui avait fais mouche cette année-là, j'avais toujours essayé de recontacter mes vrais parents. Allez savoir pourquoi car finalement je me sentais très bien avec mes parents adoptifs. La situation s'était assagie et, après coup, je ne regrettais en rien ce qu'il avait fais. Ils étaient mes parents. C'est eux qui m'ont élevé alors que j'avais été abandonné par les autres. Année après année, je commençais à me faire une raison que je ne les retrouverais jamais, que je ne connaîtrais jamais mes origines. Pourtant, les choses changèrent à la veille de mon 28ème anniversaire. Un courrier traversa le pays pour moi, juste pour moi après maintes lettres envoyés à quiconque pouvait avoir des informations à ce sujet. J'étais dans ma boutique, à la Nouvelle-Orléans lorsque le facteur passa et que je découvris cet homme. Un certain Ludwig, militaire américain servant son pays dans les régions les plus dangereuses du monde. Deux ans ont passé aujourd'hui, et jamais je n'aurais pu décrire la relation épistolaire que nous entretenions. Nous étions si fusionnelle qu'il n'y avait pas besoin d'énormément de mots pour comprendre ce que l'autre voulait dire. Entre ces missions et ma boutique d'antiquité, nous n'avions jamais pris le temps de nous rencontrer. En même temps, j'avais peur que l'avoir en face de moi me perturbe et m'amène à penser que la famille que je recherchais tant m'avait complètement oublié.